VOX (Maximilien, né Samuel William Théodore Monod).
Né à Condé-sur-Noireau. 1894-1974.
Graveur, dessinateur, illustrateur, critique d’art, théoricien et historien de la lettre et de la typographie française.
L.A.S. « Maximilien Vox » à « Cher Grasset ». S.l.n.d. 1 page grand in-4. Papier gravé à son adresse.
...J’apprends avec un plaisir sans mélange que tu édites le nouveau livre de mon père [Wilfred Monod, pasteur, pionnier du mouvement œcuménique en France]. Ce sera la première fois que « le public » sera mis au courant de cette question dont on parle avec abus, mais qui n’a jamais été « présentée » : le protestantisme. Je voudrais vers juin en passer une page dans Micromégas, dans le N° spécial consacré à la Suisse ; tu me feras dire si c’est possible. Et le « Trentenaire »...
Joint : L. dactylographiée S. « VOX » au même. Paris, 23 janvier 1928. 1 page grand in-4 sur papier à en-tête « Le Service Typographique ». Remerciements pour l’envoi de l’ouvrage « Remarques » : ...Ce que vous avez si sobrement et généreusement élevé jusqu’au plan des généralités supérieures, je le ramène d’autant à la mesure de mon expérience actuelle...
Frère du naturaliste Théodore Monod, M. Vox rédige son Standard Typographique dès 1936 qui reste aujourd’hui le seul agréé par l’Association typographique internationale (ATypL) et fait de lui un spécialiste mondialement reconnu de cette discipline.
Il dessine de 1924 à 1926, les couvertures des publications de Bernard Grasset. On lui doit aussi le célèbre logo de la collection Le Masque et la Plume et celui pour la SNCF naissante (1938). Il sera en 1943 contacté par Pierre Guillain de Bénouville, qui fait partie du réseau Combat, pour préparer la publication d’une revue clandestine La Revue Noire à laquelle participe notamment Albert Camus et dont le premier et l’unique numéro ne sortira qu’après La Libération. Il est par ailleurs l’oncle du réalisateur Jean-Luc Godard.