DAUGIER Eugène, marin. Pièce autographe (G 1177)

Très long plaidoyer pro-domo du marin Daugier emprisonné au Fort-la-Loi à Brest suite aux accusations de trahison portées contre lui par le général Landais lors d’une expédition à bord du vaisseau Le Terrible

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G 1177
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DAUGIER (Eugène). Né à Courthezon. 1764-1834.

Marin et homme politique. P.A.S. « Daugier ». Brest, Au Fort la Loi, 6 vendémiaire An 3 de la République [27 sept 1794]. 11 pp. in-folio.         

...Après une année d’une détention cruelle, après avoir souffert pendant ce long période tous les genres de maux, qu’il est pénible d’avoir encore à réclamer justice et d’être forcé de démontrer de nouveau son innocence. Cette tâche douloureuse pour un bon citoyen je vais la remplir ; mais je me bornerai à une simple analise, la vérité rejete tout ornement superflu. Le general Landais, à la rentrée de l’armée remit au représentant du peuple, un long mémoire fruit de son imagination en délire dans lequel il me soupçonnait disoit-il d’avoir fait des signaux particuliers à l’inçu du général et même des officiers du Terrible. Sur ce simple soupçon, et sans information préalable sur ma conduite je fus mis en arrestation provisoire. Dès que le motif de cette arrestation inatendue fut à ma connoissance, je m’empressoi de publier la vérité : je démontrai que des signaux faits en plein jour n’avoient pu être hissés à l’inçu du général et encore moins à l’inçu des officiers toujours en grande partie sur le pont ou dans les galeries de la poupe. Je démontrai que si des signaux inconnus eussent été faits toute l’armée les auroit remarqués et eut annoncé qu’elle ne les comprenoit pas par le pavillonaffecté à cet usage. Est-il un seul vaisseau qui l’est hissé ; Landais lui-meme a-t-il fait mettre à bord de celui qu’il montoit ? mais quel moment cet homme défiant et irréfléchi atil choisi pour baser sa dénonciation, quel moment me fait-il prendre pour baser ces signaux particuliers et inconnus (...). Je vais examiner quels sont ces signaux si calomnieusement désignés par Landais comme inconnus à toute l’armée et que lui seul a feint de reconnoitre. Ce sont 1° des pavillons qui ont une désignation affectée dans les tableaux de la tactique, 2° des signaux de reconnaissance faits avec la côte lorsque l’armée s’en approchoit, 3° deux flames rouges signal d’appel du sloup de communication la paix depuis cinq mois attache au service de l’armée, 4° enfin une flame rouge destinée de tout tems à annoncer le vaisseau qui a de la viande fraiche pour les malades... Chargeant Landais, il cite l’extrait d’un rapport sur le général ...« on ne sauroit sans imprudence confier le commandement de nos forces navales à un homme dont la tete est déjà affaiblie, (...) défiant et soupçonneux à l’excès il n’a pas su se consilier l’attachement meme des officiers dont le patriotisme est le plus reconnu ni celui des équipages. »... Daugier  se justifie ensuite sur les signaux envoyés depuis le vaisseau le Terrible, puis ...Lorsque l’armée s’approchoit de Brest, plusieurs petits batiments qui avoient eu ordre de la joindre vinrent à sa rencontre il fut donné à chacun suivant l’usage un signal d’appel. Le 26 septembre le lougre le houk la rallia auprès de la chaussée des saints le general lui donna pour signal ou N° d’appel la flame rouge hissée à l’un des mats cette flame ainsi que l’annonce Landais fut en effet hissée à bord du terrible le 28 septembre sur les 8 heures du matin ; mais loin d’être un signal suspect comme le pretent insidieusement cet homme mechament irrefléchi elle signala l’ordre au lougre Le Houk d’approcher du vaisseau amiral pour y attendre les ordres du citoyen Trehouart representant du peuple la piece suivante demontrera la verite de ce que j’avance et la calomnie de Landais. C’est le citoyen Pitot le même qui a mérité les applaudissements de la representation nationale qui la donne il s’exprime ainsi : Liberté.    Egalité.      Fraternité... 

Il termine sa défense en citant les éloges délivrés par d’autres officiers à son encontre....  

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