BARANTE (Amable-Guillaume-Prosper Brugière, baron de Barante).
Né à Riom. 1782-1866. Homme politique.
2 L.A.S. « Barante » à Jean-Baptiste Gail et à « Monsieur ». Paris, 10 février 1818 et 21 juin 1820. 2 pp. in-8 au total.
Suscription avec cachet postal. Joint : 1 brevet de pension signé « Barante » au directeur des Contributions Louis- René Viard.
1). ...Vous etes bien bon, monsieur, de penser encore à cette marque de bienveillance que vous avez voulu (sic) me donner. J’ai fort regretté de ne plus être à portée de vous tenir la promesse que je vous avais faite. C’eut été pour moi un grand plaisir. Il me semble que la note dont vous me parler (sic) contenait seulement mon nom. Je le joins ici : Amable Guillaume Prosper Baron de Barante Pair de France...
2). Dans la lettre de 1820, Barante promet de trouver un poste pour le neveu de son destinataire : ...Je n’oublie pas M. Votre neveu ; Il n’y a pas encore de vacances qui m’ait permis de le placer selon vos desirs ; mais soyez bien persuadé que je ne négligerai point les occasions qui m’offriront les moyens de prendre à son égard une disposition qui vous soit agréable...
Jean-Baptiste Gail (1755-1829) était un helléniste français qui fut professeur adjoint au Collège de France et nommé titulaire de la chaire de langue et littérature grecques en 1792. Il fut également nommé conservateur des manuscrits grecs de la Bibliothèque royale par Louis XVIII.
Après la Seconde Restauration, Barante fut nommé conseiller d’État et secrétaire général du Ministère de l’Intérieur par Louis XVIII, avant d’être nommé directeur général des contributions indirectes. Barante était un libéral et soutint notamment la monarchie de Juillet. Il fut pair de France de 1819 à juillet 1830.