Ouvrier typographe, sculpteur sur bois, puis sur marbre, Corbon fit divers métiers avant de devenir un grand défenseur de la cause ouvrière.
En 1859, il publia L’enseignement professionnel, qui fut remarqué par Marx, il adhéra à l’Internationale aux environs de 1865.
CORBON (Anthime). Né à Arbigny-sous-Varennes. 1808-1891. Homme politique.
L.A.S. « A. Corbon » à « Mon cher Simon ». S.l., 9 avril 1864. 1 page 1/4 in-8.
Corbon demande une faveur à Jules Simon pour venir en aide à jeune homme impécunieux : ...Très gêné pour vivre pendant les premiers temps à cause des retenues sur un salaire insuffisant, il a contracté une dette envers une hotesse de Bordeaux. Il est parti par Dax, n’osant prévenir cette femme, mais lui laissant sa malle (...). Ainsi toute la misère qu’il a subie et qu’il subit encore seront sans compensation pour lui. C’est le cas pour vous d’intervenir en faveur de ce pauvre diable (...). Vous m’aviez parlé dans le temps de M. D’Aussonville et de M. Bois (?). Si ces messieurs pouvaient se mettre de la partie, leur contribution arriverait à souhait...
Ouvrier typographe, sculpteur sur bois, puis sur marbre, Corbon fit divers métiers avant de devenir un grand défenseur de la cause ouvrière.
Après avoir appartenu à la Société des Droits de l’Homme et côtoyé un temps la "Société des Saisons" et les fouriéristes, il se rallia au socialisme catholique et aux théories associationnistes de Buchez. Il fut un collaborateur régulier de L’Atelier, menant dans ce journal, durant les années 1844 et 1845, une active campagne pour les droits politiques de la classe ouvrière.
En 1859, il publia L’enseignement professionnel, qui fut remarqué par Marx, il adhéra à l’Internationale aux environs de 1865.
Élu sénateur inamovible le 15 décembre 1875.
Il publia plusieurs ouvrages dont Le secret du peuple de Paris, Paris, Pagnerre, 1863.