Le général Lespinasse essuie les huées des étudiants en droit et médecine qui avaient été requis pour composer trois nouvelles compagnies d’artilleurs.
...Il s’est fait un tumulte si considérable, il y a eu des huées si fortes que le Général de Lespinasse n’a pu achever l’appel de ceux qui étaient portés sur les listes de Monseigneur le Grand Maître...
LE ROUX [Doyen de la Faculté de Médecine de Paris].
L.A.S. « Le Roux » à « Monseigneur » [le Général Clarke].
Paris, 7 février 1814. 1 page 3/4 in-folio.
Papier vélin au filigrane de « NAPOLEON EMPEREUR ».
Le Doyen de la Faculté de Médecine de Paris s’insurge devant ...une scène factieuse et punissable (...) vient de se passer (...). Il s’est fait un tumulte si considérable, il y a eu des huées si fortes que le Général de Lespinasse n’a pu achever l’appel de ceux qui étaient portés sur les listes de Monseigneur le Grand Maître... Le général, sorti de l’amphithéâtre, ne pouvoit gagner sa voiture (...) ; la foule s’est pressée à sa suite, (...). Je viens d’apprendre que le général avait été insulté (...), on lui a fait toutes sortes d’outrages...
L’année 1814 marque l’invasion de la France. L’inquiétude est générale d’autant que les conscrits deviennent de plus en plus difficiles à recruter. Le général Lespinasse essuie les huées des étudiants en droit et médecine qui avaient été requis pour composer trois nouvelles compagnies d’artilleurs.
Intéressante narration du Doyen Le Roux qui supplie que lui soit accordée une audience à la suite des troubles générés par les derniers événements.