CHARTON (Edouard-Thomas).
Né à Sens. 1807-1890.
Avocat. Rédacteur en chef du Journal de la Société morale chrétienne et du Bulletin pour l’Instruction élémentaire.
Il lance en 1833 le Magasin pittoresque. Représentant en 1848 à la Constituante dans l’Yonne.
L.A.S. « Edouard Chaton » (petit manque).
Paris, 19 juillet 1849. 1 page in-8.
Large en-tête imprimé du Magasin Pittoresque, papier tilleul (manques, restaurations).
...L’auteur du Calendrier de la mansarde est Mr Emile Souvestre qui a écrit Les Derniers bretons et un grand nombre d’autres ouvrages (...). Lorsqu’on écrit avec le désir de faire bien dans le sens moral, la plus grande récompense que l’on puisse ambitionner est l’approbation des honnêtes gens...
Fils d’un ingénieur des Ponts et Chaussées, Émile Souvestre est né en 1806 à Morlaix. Il collabore au Magasin pittoresque et à la Revue de Bretagne qui voient le jour en 1833. Dès lors, il multiplie les articles sur la Bretagne, et celui consacré aux « Poésies populaires de la Basse-Bretagne » dans le numéro du 1er décembre 1834 de la Revue des Deux Mondes, est pour beaucoup une révélation. « Cela m’a enthousiasmé [...]. Quel trésor admirable et complètement inconnu », écrit, le 6 janvier 1835, Montalembert à Lamennais.
Souvestre reprend la matière de ses articles dans Les Derniers Bretons, ouvrage en deux volumes qui paraît en 1836, année où il propose également Le Finistère en 1836, une réédition commentée et annotée du Voyage dans le Finistère de Jacques Cambry. Mais son ouvrage le plus connu demeure, en 1844, Le Foyer breton.
Émile Souvestre publia au total quantité d’ouvrages et d’articles (romans, pièces de théâtre, poésies, critiques...), qui lui valurent une réelle notoriété en France et à l’étranger où ses ouvrages furent traduits en anglais et en allemand. Si l’on excepte Le monde tel qu’il sera (1846), un curieux roman d’anticipation, ou Un philosophe sous les toits (1850), on ne lit plus guère de Souvestre que pour ses ouvrages sur la Bretagne.