BANVILLE (Théodore de).
Né à Moulins. 1823-1891. Poète français.
L.A.S. « Théodore de Banville » à Léon Cléry.
S.l.n.d. (Paris, 29 décembre 1886).
1p. in-8. Enveloppe timbrée.
Chaleureuse lettre de remerciements.
…Que vous êtes bon de me donner tout de suite et avant qu’on n’ait le droit de la savoir une si heureuse nouvelle !... s’exclame le poète. Il reconnait là …l’exquise et précieuse amitié… de son correspondant. Il ajoute …Vous ne pouviez pas me causer une meilleure joie. Votre petit mot m’arrive quand je suis seul à la maison ; mais comme ma femme sera contente en rentrant, grâce à vous ! Je vous dis tout de suite merci, en courant ; mais nous vous remercions tous, et du meilleur de nos cœurs…
Poète amoureux de la rime, Théodore de Banville est l’auteur de recueils en vers tels Odes funambulesques (1857) qui fit l’admiration de Sainte-Beuve ou Les exilés (1867). Nous lui devons également des pièces comme Le cousin du roi (1857) et Gringoire (1866) ainsi que l’ouvrage Trente-six ballades joyeuses (1873) dans lequel il fait revivre à merveille l’esprit de Villon.