BAUËR (Gérard).
Né au Vésinet. 1888-1967. Écrivain et critique.
Petit-fils d’Alexandre Dumas. C.A.S. « Gérard Bauër » à « Mon cher administrateur et ami ».
S.l.n.d. 2 pp. in-12 oblong. En-tête imprimé de l’Académie Goncourt.
Bauër se réjouit des projets de mise en scène de ses pièces, notamment « Un voisin sait tout » et « On aime ceux qui partent » (pièce dédiée à Madeleine Renaud) : ...Je vous remercie de votre lettre pour ce qu’elle contenait d’amitié́. Elle a rejoint un parisien que la Faculté́ condamne à ne pas sortir de chez lui, du moins pendant quelque temps, lorsque la nuit est venue [...] une broncho- pneumonie, à ses débuts, pendant que j’étais à Rome, m’incite à la prudence. [...]. Vous me laissez esperer une reprise du “Voisin“. Cela me ferait plaisir, assurement, et je vous en remercie. J’ai toujours secrètement espéré qu’on monterait un jour, la seconde des pièces réunies dans mon recueil de pièces en un acte ; celle intitulée : « On aime ceux qui partent ». C’est une pièce romantique, d’un ton tendre et brusque et que le comédien qui joua si joliment Le Bustardor, devrait apprecier. Je crois qu’un Descrières est un acteur comme fut Bertin, une comédienne fine et intelligente pourraient y trouver un succès. Relisez la pièce, si vous avez encore la brochure...
Bauër écrivit beaucoup sur la vie parisienne et remporta d’ailleurs le grand prix de la Ville de Paris en 1959 grâce à son Rendez-vous à Paris. Il s’est notamment fait connaître sous le nom de « Guermantes » dans ses chroniques sur la capitale pour le Figaro. En 1961, l’ouvrage Rien ne sert d’aimer et 3 autres pièces furent publiées. Parmi elles figuraient On aime ceux qui partent et Un voisin sait tout, pièces auxquelles l’auteur fait ici référence.