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Louÿs tient à rassurer Farrère : …si je ne vous écris pas c’est qu’il n’y a rien de nouveau…
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LOUŸS (Pierre Félix Louis, dit). Né à Gand (Belgique). 1870-1925.
Écrivain et poète. Il publie son premier recueil de poésie Astarté en 1891. Fondateur de la revue La Conque.
L.A.S. « P.L. » à Frédéric Bargone [Claude Farrère]. S.l., 25 novembre 1905. 1 p. in-8.
Papier de grand deuil (J.M. de Hérédia, son beau-père, était mort le 20 octobre précédent). Enveloppe rédigée à « Monsieur Charles Bargone à bord du Saint-Louis en rade de Toulon. »
Louÿs tient à rassurer Farrère : …si je ne vous écris pas c’est qu’il n’y a rien de nouveau… Après lui avoir confirmé que son neveu s’occupait de son …inscription au tableau… (il s’agit du tableau d’avancement où Farrère va figurer avant de passer Lieutenant de Vaisseau l’année suivante), il revient à la carrière littéraire en annonçant : …Descaves viendra me voir dimanche, sans doute pour me parler de vous… C’est ce qu’on appelle « de bonnes paroles ». Continuez à ne compter que sur vous-même, sur votre valeur et sur votre talent pour réussir…
Descaves, alors membre du Jury Goncourt, cherchait un candidat qui fut Claude Farrère. Celui-ci se vit décerner le prix Goncourt pour son roman Les Civilisés, titre trouvé par Louÿs en remplacement de Les Énervés. Claude Farrère, dont Pierre Louÿs avait choisi le pseudonyme, trouva toujours auprès de ce dernier, conseils et encouragements.