[IONESCO (Eugène). Dramaturge]
BLANCHART (Paul) 1897-1965.
Historien du théâtre français.
M.A.S. « Paul Blanchart ».
S.l.n.d. 1 p. in-8 carrée. Petit manque de papier, sans gêne pour la lecture, dans les angles supérieurs.
Peu sensible au théâtre de l'Absurde, Paul Blanchard rend compte du spectacle auquel il a assisté, qui ...est complété par un acte de M. Eugène Ionesco, la Leçon, qui se termine également par un assassinat, mais est pourtant un acte gai. (...) Curieux exercice, au total, que cette pièce qui peut faire penser aux Boulingrins (et à d'autres pochades de Courteline, ou de Duvernois : mais qui, eux, présenteraient ces personnages comme d'authentiques « loufoques ») et qui semble aboutir à la démonstration de l'absurde du crime et de la vie à la fois, et du raisonnement et de la science par surcroît. L'envers, en somme, des Assassins. Chez Max Frantel, le crime est un aboutissement, l'éclairage final des zones obscures de l'être, donc une délivrance, voire un enrichissement. Chez M. Ionesco, une absurdité qui reste l'inéluctable solution d'un débat dans l'absurde...
Auteur de nombreuses biographies sur les dramaturges et les metteurs en scène, Paul Blanchart fut notamment directeur de la Bibliothèque de la Société des auteurs.