BALZAC - ROYCE William Hobart. Ecrivain américain, passionné de Balzac. Lettre autographe, 20 septembre 1931 (Réf. G 1369)

Superbe lettre au sujet de Balzac fumeur et amateur de vin de Vouvray...

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Autographe disponible à la vente
Référence:
G 1369
Description

[BALZAC] ROYCE (William Hobart).

Né à New-York (USA). 1878-1963.

Écrivain américain, passionné de Balzac, il passa sa vie à étudier la Comédie humaine.

Fondateur et président de la Balzac Society of America.

L.A.S. « Colonel Philippe Bridau alias Royce » à l’essayiste Pierre Abraham.

New-York, 20 septembre 1931. 3 pages in-folio. Papier ligné. En anglais (traduction jointe).                                                                    

 

 

          

Il a trouvé sa lettre au retour d’un voyage au Québec ...dans les régions sauvages du Québec, où les filles franco-canadiennes sont à moitié françaises, à moitié indiennes et à moitié louves, (comme vous êtes un dissecteur des caractères humains, je vous laisse ce dilemme physio-psycho-morphologique à résoudre), et je m’empresse à vous répondre. Je suis très content de savoir que mes brefs commentaires sur votre livre, Créatures : Chez Balzac, ont obtenu votre approbation (...). Je n’ai pas eu le plaisir de voir votre livre sur Proust ; et, comme vous me dites qu’il est relié à Balzac, je veux vraiment le lire et l’insérer sous votre nom dans mon supplément de la bibliographie de Balzac (Supplement to A Balzac Bibliography) (...). J’étais resté à l'affût de l’article que vous m’aviez promis, dans lequel vous faites la critique de mes Indexes to a Balzac Bibliography, et je l’ai trouvé (à l’aide d’un microscope) dans la Nouvelle Revue Française de mars 1931 (...). Dans votre critique, vous mentionnez le fait que Balzac ne fumait pas de tabac, et la plupart des références que vous citez ont tendance à corroborer votre affirmation. Et pourtant, j’ai trouvé tellement de preuves du contraire, notamment l’éloge fréquent que Balzac fait du tabac dans ses travaux, que je ne suis pas certain qu’il n’en ait pas consommé. J’espère qu’il l’a fait — et j’envisage aussi la possibilité d’écrire un essai, “Balzac and the Divine Weed” (Balzac et l’Herbe Divine), dans le but de prouver ma thèse, pour la satisfaction et la justification de tous les fumeurs, dont j’espère vous faites partie. Comme pour le vin, dont vous avez manqué la preuve visible lors de la photographie des Balzaciens américains réunis aux “Jardies” américains, vous pouvez être certain qu’il ne manquait pas d’actualité. Certes, ce n’était pas du vin de Touraine, de Vouvray or de Champagne, mais c’était quand même du véritable vin du Cru Royce, fait chaque année à partir des grappes par ma bonne épouse, pour le plaisir des Balzaciens et de personne d’autre ; fait légalement, comme le 18ème amendement de la Constitution des États-Unis est assez gentil pour permettre à la Nature de faire fermenter le jus des fruits pour une consommation domestique. En effet, le prohibitionnisme, qu’il soit maudit, a fait de l’Amérique une nation de chimistes ! Cela ne m'empêche pas d’avoir une forte nostalgie pour le temps où le colonel Philippe Bridau, avec Vautrin, Daniel d’Arthez, du Tillet, Laurence de Cinq-Cygne, et d’autres Balzaciens américains, en joyeuse compagnie avec nos cousins en France, pouvaient boire à la gloire de l’immortel Balzac !...

Totalement hanté par l'œuvre et le personnage de Balzac, William Hobart Royce a passé sa vie à étudier la Comédie humaine, à la commenter, la classer. Un article paru dans le magazine Life du 24 février 1947 rapporte que :

« À Brooklyn, un certain William Hobart Royce a passé la plus grande partie de sa vie à se faire le double du romancier français Honoré de Balzac, aussi bien mentalement que physiquement. Il mangeait les mêmes aliments, buvait les mêmes boissons, fumait le même tabac (...). Inutile de dire qu'il faisait autorité en matière d'études balzaciennes, car il ne faisait pas qu'imiter Balzac, il était aussi bibliophile et bouquiniste spécialisé dans les éditions rares. Il est l'auteur d'une bibliographie de référence des œuvres de La Comédie humaine ».

Royce est aussi l'auteur de poèmes peu connus (Poems of Brooklyn) ainsi que l'éditeur, dans la même collection, de Frank O'Hara et de Garcia Lorca.

William Hobart Royce est fondateur et président de la Balzac Society of America qui comptait une cinquantaine de membres, qui publiait le Balzac Bulletin et qui offrait chaque année un dîner où se retrouvaient entre autres les vice- présidents honoraires : André Maurois, George Arents, et Owen D. Young.

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