JANIN (Jules).
Né à Saint-Étienne. 1804-1874.
Écrivain et critique littéraire. Il fut élu à l’Académie française en 1870.
L.A.S. « J. Janin » à une amie. S.l, 14 juin 1848. 2 pages in-8 (petite fente au pli, rousseurs).
Janin est bien fâché de n’avoir pu embrasser son ...cher enfant... avant le départ de celle-ci pour Londres. Il comptait lui donner ...un peu de courage... et lui indiquer des amis à Londres ...Kenney et Davison sont tout à fait des frères pour moi (...) montrez leur cette lettre et vous verrez qu’ils feront droit à ma prière (...). Mr George Hodder m’a promis positivement qu’il serait excellent pour vous et qu’il vous guiderait fraternellement dans cette ville de Londres où vous êtes si fort isolée...
(...) On dit que le Lord Maire ne veut pas accepter nos drames de révolution (...) et véritablement on ne peut pas blâmer un gouvernement qui se défend de toutes ses forces. C’est si rare et nous autres nous en aurions tant besoin...
Il lui recommande Madame Pradier qui pourra lui faire visiter Londres, et lui présenter des personnes intéressantes. Le grand regret de Janin est de ne pouvoir aller à Londres lui-même ...Je vous aurais servi de toutes mes forces (...). Et puis le moyen d’aller à Londres quand la ville est remplie de vaincus à qui l’on doit ces sympathies et ces respects ! (...). Ah nous vivons à une époque malheureuse nous autres artistes, il faut courber le dos et espérer des jours meilleurs... il conclut ...Quand vous aurez de bonnes nouvelles à me donner, dites-les moi, je mettrai votre nom dans le Journal des débats qui est votre ami...