MERRILL (Stuart).
Né à Hempstead (New-York).
1863-1915. Poète symboliste américain d’expression française.
L.A.S. « Stuart Merrill » à un confrère. [Paris], 6 juillet 1900. 4 pp. in-8.
Après un long séjour à la campagne, le poète a été souffrant si bien qu’il n’a pu répondre plus tôt à son confrère ni lui restituer son manuscrit. Il lui conseille ...de le soumettre au Mercure. Quant aux vers que j’ai donné [sic] à Paul Fort, je commence à craindre qu’ils ne paraîtront pas de sitôt car la Plume peut disparaître d’un moment à l’autre. J’essaierai de les faire passer à la Vogue. Voilà tout ce que j’ai à vous dire, jusqu’au jour où j’aurai le plaisir de faire personnellement votre connaissance. Je vous demande pardon de ne vous avoir pas renvoyé plus tôt votre manuscrit, que j’ai relu plusieurs fois. Mais je vis plutôt dans les trains que dans les maisons [...]. Parfois vers six heures, on me trouve au Café des Deux Magots, en face Saint-Germain des Prés, avec quelques amis de la Plume et du Mercure. Un dernier mot : dans le poème la Vie, au dernier vers de la deuxième strophe, vous faites gemme du masculin. C’est une inattention que je vous signale...