FOLËY (Charles).
Né à Paris. 1861-1956.
Écrivain, auteur de romans populaires et historiques.
5 L.A.S. « Charles Folëy » ou « Ch. Folëy » à « Mon Cher Président » (3) ; « Mon Cher Confrère » (2) et « Mon Cher Ami ».
Paris, 14 avril 1907 ; Andresy, 17 juillet 1907 ; S.l., 19 janvier 1908 ; Paris, 18 décembre 1908 ;
S.l., 9 janvier 1912. 8 pages 1/2 in-12 et 1 page in-16.
...Vous allez recevoir mon dernier roman, l’Ecrasement. J’espère que ce livre vous intéressera et vous me ferez le plus grand plaisir si vous voulez bien lui consacrer quelques lignes...
...J’ai lu votre article du Magasin Pittoresque [magazine illustré, paru de janvier 1833 à 1938] et il m’a fort intéressé. [...] J’ai trouvé l’autre jour en bouquinant une gravure, reproduction, si je ne me trompe, d’un tableau anglais. Cette gravure représente une jeune femme, une jeune prisonnière peut-être, assise sur une couchette sordide. Elle cause avec un gentilhomme ( ?) assis sur une chaise près de la couchette et la jeune femme pose la main sur la main de cet homme [...]. Cette gravure n’a aucune valeur documentaire ou autre, mais elle m’intéresse par imagination. Elle porte en marge, au crayon, la mention : Mme de Saint-Aignan et je voudrais savoir quelle est cette héroïne d’histoire ou de roman. [...] Avez-vous la moindre idée de ce que cela peut représenter ? J’imagine que c’est une illustration pour roman, mais quel roman ?...
N’ayant pu aller le voir, il lui adresse ses excuses et le remercie d’être venu, ...Votre conversation est une joie et l’on apprend près de vous toute la vie révolutionnaire dans les moindres détails pittoresques et curieux. [...] Quelle mémoire !...
...Ci-joint le conte que j’ai oublié de vous remettre mardi. [...] Merci de votre carte, [...]mais je vous avoue cyniquement que, [...] je n’aime pas les conférences. [...] Le sens de la conférence ou du moins le sens de l’auditeur de conférence me manque absolument....
A propos d’invitations : ...Je demeure fidèle, énergiquement fidèle à la redingote. Mais je dois vous dire, puisque vous me le demandez, que mon beau-frère, Taillandier et plusieurs autres amis, en dépit de la simplicité de ce thé-orangeade, veulent se mettre en smoking ou en habit... pour faire honneur aux dames ! Rien autre au programme que de bonnes causettes...