Cet élogieux poème fait l’apologie de l’agréable manoir de Marquiset, et de l’hospitalité de celui-ci envers le poète
"Et même en restant seul on n’est pas oublié : / La fière indépendance et la bonne amitié / Se font doucement équilibre..."
GRANDMOUGIN (Charles-Jean). Né à Vesoul. 1850-1930. Poète.
M.A.S. « Ch. Grandmougin » à « Gaston Marquiset », intitulé « Souvenirs de Fontaine, les Luxeuil ».
Octobre 1880 (?). 1 p. 1/2 in-folio.
(légères rousseurs éparses).
Le poète exprime sa gratitude à son ami Gaston Marquiset, dont il a été l’hôte, sous la forme d’une poésie composée de neuf quatrains. Cet élogieux poème fait l’apologie de l’agréable manoir de Marquiset, et de l’hospitalité de celui-ci.
...J’écoute les rumeurs du vent qui fuit toujours / Et sur les arbres passe avec un bruit de houles (...). Au petit piano droit, aux livres anciens, / Aux portraits dont l’œil fixe et grave me regarde / Je demeure attaché, sans que j’y prenne garde / Par de vivants et forts liens ! / Votre unique exigence est que chacun soit libre : / Et même en restant seul on n’est pas oublié : / La fière indépendance et la bonne amitié / Se font doucement équilibre (...). Dans ce siècle baroque à tous vents emporté / Il est bon qu’en ces vers hautement je vous nomme / Ami qui nous offrez en parfait gentilhomme / Les antiques douceurs de l’hospitalité...
Grandmougin, qui avait entrepris des études de droit dans sa ville natale, à Vesoul, rejoint finalement Paris et s’adonne à sa vocation : la poésie.