EECKE (Paul Louis Ver).
Né à Menin (Belgique). 1867-1959.
Ingénieur des Mines et historien des mathématiques belges.
Ses traductions en français des œuvres d’Archimède, de Pappus d’Alexandrie et de Théodose de Tripoli font toujours autorité.
L.A.S « Paul Ver Eecke » à Bernard Grasset.
Anvers, 18 juillet 1938.1 page in-4.
On joint la réponse dactylographiée de Bernard Grasset, datée du 10 août 1938.
Après la lecture de l’article « Traductions et traducteurs » de Grasset paru dans la Revue des Deux Mondes, Ver Eecke apporte des précisions : ...les principes, qui doivent présider aux travaux de traduction d’ouvrages écrits en langues mortes ou vivantes, avaient déjà été émis, bien avant Goethe, par Etienne Dolet (La manière de bien traduire d’une langue en aultre), et par Jacques Peletier du Mans (Art poétique français. Lyon, 1555, chap VI : « des traductions »). D’autre part la critique des traductions françaises, à partir de la Renaissance, a été donnée dans l’étude la plus belle et la plus étendue qui soit, par Frédéric Hennebert (Histoire des traductions françaises d’auteurs grecs et latins pendant le XVIe Et le XVIIe Siècles. Bruxelles, 1861, q. in 8e de 261 pages) (...). Au reste l’intérêt que vous portez aux modes de traductions françaises m’engage à vous transmettre le prospectus que mes éditeurs viennent de lancer au sujet de mon dernier ouvrage, que vous trouverez, avec les précédents, à la Bibliothèque Nationale, à Paris. Leur coût est malheureusement fort élevé, vu la dureté des temps, et malgré mon complet désintéressement quant aux droits d’auteur...