LIONNET (Hippolyte).
Né à Paris. 1832-1896. Chanteur et acteur.
2 L.A.S. « Hte. Lionnet » à « Cher ami » et « Lionnet frères » à « Monsieur ».
Paris, avril 1872 et Saint-Jean-de-Luz, lundi 29 août 1881. 1 page petit in-4.
Bord gauche déchiré sans atteinte du texte et 1 page ½ in-8. Rousseurs éparses.
Invitation à assister au concert des frères Lionnet.
...Mon frère sera très bien interprété. J’espère que vous y trouverez quelque intérêt. Ci-joint deux bonnes stalles, et mille amitiés à la hâte de nous deux...
...Voudriez-vous, je vous prie, avoir l’obligeance de nous envoyer cinq ou six numéros du Parlement du dimanche 21 courant, contenant la chronique de Mme Georges de Peyrebrune [1841-1917, femme de lettres] sur le concert organisé par nous à la Salpêtrière ?...
Élevés à Saint-Jean-de-Luz, les frères jumeaux Anatole et Hippolyte Lionnet, s’établissent à Paris, l’un comme lithographe, l’autre comme typographe. Dotés d’une belle voix, ils donnent des concerts dans les salons, souvent au profit d’œuvres charitables. Les mélodies et chansons qu’ils interprètent sont le plus souvent de leur cru mais certaines sont composées à leur intention par des artistes chevronnés tels Charles Gounod ou Louis Clapisson. Les deux frères meurent à Paris la même année, à deux semaines d’intervalle.
Georges de Peyrebrune, arrivée à Paris après la guerre de 1870, contribue à plusieurs revues et publie de nombreux romans populaires dont deux sont couronnés par le Prix de l’Académie française (Vers l’amour et Au pied du mât). Elle participe au premier jury du Prix Femina en 1905. Octave Mirbeau s’est inspiré des thèmes de son roman Victoire la Rouge pour élaborer l’intrigue de certaines de ses œuvres, notamment Le Journal d’une femme de chambre.